Casque de vélo : entre performances et sécurité
Chaque jour, en France, 700 000 personnes enfourchent leurs vélos pour se rendre au travail. Et à côté de ces professionnels écologistes, l’hexagone compte pas moins de 26 millions de cyclistes occasionnels (source : notre-environnement-gouv.fr).
Eh oui, le pays bleu-blanc-rouge entretient une étroite relation avec le cyclisme.
Cependant, afin de rouler en toute sécurité, il y a un accessoire dont vous ne pouvez vous passer : le casque de vélo.
De quoi se compose un casque de vélo et comment le porter ?
Selon l’État français, les trajets à vélo durent en moyenne 19 minutes, un laps de temps permettant de parcourir 3,9 km.
Sur le papier, un tel parcours semble exempt de dangers. Il n’en est rien. Malheureusement, en 2021, 226 cyclistes ont perdu la vie en France métropolitaine. Parmi eux, plus d’un tiers ne portait pas de casques, une décision qui a réduit leurs chances de survie.
Obligatoire dès l’âge de 12 ans, le casque de vélo est un accessoire loin d’être dispensable. Pensé pour protéger le cerveau, il a aussi une incidence sur les performances physiques. Oui… Porter un casque peut vous aider à rouler plus rapidement à vélo.
Que vous vous adonniez au cyclisme fréquemment ou occasionnellement, il est temps d’en apprendre plus sur les trois composantes d’un casque.
C’est la partie externe du casque de vélo de course.
Solide, la coquille extérieure d’un casque de VTT peut être faite en polymère (PVC) ou en polycarbonate. Attention à bien prêter attention à ce détail lors de l’achat de votre casque de vélo de course. En effet, les deux matériaux n’ont pas la même résistance au soleil, à la pluie et aux chocs. Si vous optez pour un casque fait en PVC, attendez-vous à le changer tous les deux-trois ans. En revanche, un modèle en polycarbonate peut être utilisé durant cinq ans, voire un peu plus.
Outre ce détail, la fabrication de la coquille extérieure d’un casque de VTT change très peu.
À l’aide d’une machine appelée thermo-foreuse, les artisans chauffent le matériau à 65° C avant de le couler dans le moule. S’ensuit une aspiration vers le bas, laquelle permet de combler les cavités dudit moule.
Dès que la coquille externe du futur casque est froide, il devient possible de la séparer de la plaque. Les trous caractéristiques du casque de VTT sont alors ajoutés soit avec une machine, soit avec un fil chauffant. C’est grâce à ce procédé que sont obtenues les ouvertures de ventilation.
Il ne reste plus qu’à polir la coquille extérieure pour se débarrasser du surplus de polymère ou de polycarbonate.
⚡ Mention spéciale pour le casque de vélo de course
Dans le milieu professionnel, les cyclistes ont une forte appétence pour tout casque de vélo recouvert d’un vernis. Du fait de cette couche supplémentaire, l’air glisse plus aisément, accroissant ainsi la vitesse des athlètes.
Ce n’est pas par hasard que les cyclistes du Tour de France arborent tous des casques de vélo de course scintillants.
Dans un casque, c’est la mousse qui sert réellement à amortir la puissance de l’impact et à diffuser l’énergie. La coquille extérieure, elle, est utilisée pour compresser la mousse et la maintenir en place.
À l’origine de la mousse utilisée dans un casque de VTT se trouvent des perles de polystyrène. Ces dernières sont placées dans un appareil appelé l’expanseur qui décuple leur taille. Puis, elles sont passées à la vapeur et dans un agitateur afin d’avoir des dimensions uniformes.
C’est au sortir de toute ces opérations que les granules sont considérés comme prêts. Ils sont alors disposés dans des moules afin de prendre forme. Ils y resteront durant six minutes avant d’être refroidis dans de l’eau et décollés du moule.
L’histoire de la mousse du casque de vélo ne s’arrête pas là.
Ensuite, des coussinets d’ajustement sont creusés dans le casqueavec un emporte-pièce. Dans l’optique de faciliter l’éventuel remplacement de la mousse, ils sont fixés avec des velcros.
Ne reste plus qu’à assembler le tout à la coquille extérieure avec des courroies, des sangles ajustables et un ruban adhésif.
Le casque de vélo enfant (ou adulte) est enfin prêt à être utilisé.
Casque de vélo : choisir la bonne taille
Vous en avez désormais la preuve : malgré son apparente simplicité, un casque de vélo est un vrai bijou d’ingéniosité. Tout le long de sa conception, des artisans travaillent d’arrache-pied pour que le casque de VTT soit synonyme de sécurité et de performance.
Cependant, tous ces efforts seront vains si vous choisissez la mauvaise taille de casque.
Pour éviter cette fâcheuse situation, la première des choses à faire est d’apprendre à mesurer son tour de tête.
Comment mesurer son tour de tête pour un casque de vélo ?
Munissez-vous d’un mètre souple de couturière, aussi appelé mètre ruban.
Placez l’une des extrémités à environ 2,5 cm au-dessus de vos sourcils. Déroulez ensuite le mètre en vous assurant qu’il passe sur la bosse située à l’arrière du crâne.
Notez le chiffre affiché à l’endroit où le mètre croise le “0” au milieu de votre front. Ce dernier indique la circonférence de votre tête.
Servez-vous de cette donnée pour choisir un casque de vélo de course réellement adapté à vos besoins.
À titre de rappel, les formats standards du casque de VTT sont les suivants :
Jeunes enfants | Enfants | Adolescents / XS | S | S / M | M | M / L | L | XL |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
48 – 50 cm | 48 – 52 cm | 50 – 55 cm | 51 – 57 cm | 51 – 58 cm | 54 – 60 cm | 55 – 61 cm | 58 – 63 cm | 60 – 66 cm |
Comment régler son casque de vélo ?
Peu importe le type de casque, il faut toujours débuter par le système d’ajustement placé à l’arrière.
Augmentez au maximum le diamètre de cette courroie. Posez le casque de vélo sur votre tête. Resserrez la sangle jusqu’à ce que le casque reste immobile même si vous bougez la tête dans tous les sens. Attention toutefois : vous ne devez pas ressentir une pression sur votre crâne.
Dès que c’est fait, réglez les sangles. Idéalement, leur longueur devrait être telle qu’elles forment un “Y” de chaque côté de vos oreilles. Assurez-vous ensuite de pouvoir passer deux doigts entre la sangle et le menton.
Ça y est : votre casque de vélo est correctement ajusté. Vous êtes libre de laisser parler votre amour du cyclisme.
Un casque de vélo adapté à vos besoins
Ce n’est pas à toutes les occasions que vous allez sortir votre magnifique casque. En fonction de l’environnement, certains modèles sont plus adaptés que les autres.
Pour la ville
Vous êtes un citadin pur jus et cela se ressent lors de votre pratique du cyclisme.
Quand vous enfourchez votre vélo, c’est pour zigzaguer entre les rues bondées de votre métropole ou arpentez des rues pavées.
Que les choses soient claires : tous les casques de vélo offrent la même protection. La différence se fera donc sur d’autres paramètres tels que le poids, le design ou les fonctionnalités supplémentaires.
En ville, les cyclistes ont tendance à apprécier le casque de vélo avec visière. Vent, pluie, neige, … Grâce à la visière, ils ont la garantie que l’air vicié des villes n’aura pas raison de leur confort oculaire.
Sachez aussi qu’un casque peut être un moyen de gagner en visibilité. S’il est recouvert d’une ou de plusieurs bandes réfléchissantes, il vous rendra aisément distinguable par les autres usagers. Et si vous prévoyez pédaler de nuit, optez pour un modèle intégrant un éclairage.
Pour la route et le sport
Le casque de vélo de course est conçu pour être au service des performances du sportif. En foi de quoi, il a une forme allongée, favorisant l’aérodynamisme et la ventilation. Haut de gamme, cet accessoire est généralement fait en polycarbonate et recouvert d’un vernis spécial.
Pour le VTT
Le casque de VTT se démarque par une ventilation optimale et une légèreté extrême. Pour les adeptes de VTT enduro ou de descente, il est recommandé de choisir un casque plus long à l’arrière. Ainsi, ils disposeront d’une protection supplémentaire au niveau de la nique. Si besoin est, optez pour un casque avec mentonnière, laquelle protège le visage.
Quel casque de vélo pour un enfant ?
Le cyclisme n’est pas uniquement réservé aux adultes. Les enfants aussi prennent plaisir à gambader dans les rues ou les prés au volant de leurs vélos. Tout comme leurs aînés, ils ont besoin d’un casque de vélo pour enfant afin d’être à l’abri du danger. Pour être sûr que leur expérience à vélo se passe bien, voici trois conseils à suivre.
La sécurité avant tout
Il ne suffit pas d’enfiler un casquepour être invincible sur la route. Au volant de son deux-roues, un enfant devra s’accommoder des autres usagers, respecter le Code de la route, etc. Oui… Même s’il n’a que six ans, il est tenu de se plier à la législation en vigueur.
En tant que collectivité (école / crèche / centre de loisirs / etc.), vous avez l’opportunité de lui donner de bonnes bases au-travers du programme “Savoir rouler à vélo”.
Mis au point par le Ministère des Sports, il s’agit d’une formation de 10 heures dispensée par des professionnels dans l’optique de protéger les enfants. Au cours de cette dernière, il apprendra à mettre son casque, contrôler son vélo, lire les panneaux de circulation, etc.
À la fin, il repartira avec la maîtrise des bons gestes et un certificat en bonne et due forme.
Choisir la bonne taille
Plus haut, vous avez appris comment choisir la bonne taille de casque. C’est le moment de mettre en pratique ce savoir.
Servez-vous d’un mètre ruban pour mesurer la circonférence crânienne de l’enfant sous votre responsabilité. Ensuite, conseillez à ses parents un casque de vélo enfant adapté à sa morphologie. Une fois ce dernier acheté, rappelez à l’enfant de le régler en appliquant les conseils délivrés durant la formation “Savoir rouler à vélo”.
Se tourner vers un design captivant
Un enfant reste un enfant.
En foi de quoi, il sera plus enclin à porter son casque de vélo enfant si ce dernier a des couleurs vives ou est à l’effigie de ses personnages préférés. Plus le casque sera à son goût, moins vous aurez à lui rappeler de le porter. C’est pourquoi il faut absolument rappeler aux parents d’inclure les enfants lors de l’achat du casque.
Désormais, vous avez toutes les clés en main pour choisir le meilleur casque de vélo de course. En parallèle, vous savez quelles recommandations faire à un parent en quête d’un casque de vélo enfant.
Surtout, n'oubliez pas : la sécurité avant tout
Même si acheter le bon casque est un début, cela n’exclut pas d’adopter les bons gestes. Fort heureusement, lors de la formation “Savoir rouler à vélo”, les enfants recevront toutes les clés pour devenir des cyclistes responsables.
Qu’attendez-vous pour y inscrire ceux faisant partie de votre organisation ?